Définition inattendue de la littérature

Minute rédigée par Frédérique Doucet

 

Vous qui aimez les livres, vous avez sans doute réfléchi à ce qu’était la littérature. Peut être avez-vous été contraints de disserter dessus durant vos années de lycée et de trouver une définition à la fois simple et complète de cet art, je dirais même de cette magie, qu’est l’écriture.

Eh bien, c’est par hasard que j’ai trouvé la plus brève (une phrase), la plus flamboyante de ces définitions. Tellement évidente que je me suis dit, vexée, « Pourquoi ne l’as tu pas trouvée toi même ? ».

Cette définition (qui ne se veut pas telle) se trouve dans une chanson de la grande chanteuse Juliette (Juliette Nouredine) intitulée « À voix basse » dans l’album Bijoux et Babioles. Elle y raconte son expérience, dès l’enfance, de la littérature qu’elle définit ainsi : « ces mots qui deviennent des hommes ».

Cela met en évidence le processus littéraire, absolument unique et incroyable, de simples mots qui s’incarnent, qui prennent vie, nous bercent, nous hantent, nous transportent ailleurs, nous soulagent, nous font mal ; prennent des traits, un visage, un nom ; nous sont parfois plus proches que nos voisins ou que nos parents.

Cette phrase est tout simplement magique, et je remercie Juliette d’avoir su, si bien, donner une définition aussi limpide de ce phénomène.

 Article rédigé par Frédérique Doucet

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