Exposition Los Machado. Retrato de familia

Nous remercions Jacques Issorel d’avoir rédigé et d’avoir transmis à la S.L.N.L. le  texte suivant après avoir assisté à l’inauguration de l’exposition Los Machado. Retrato de familia et après l’avoir longuement visitée.

Inaugurée le 21 octobre 2024 à Séville par le roi Philippe VI, l’exposition Los Machado. Retrato de familia accueillera jusqu’au 22 décembre les visiteurs dans une vaste salle de l’Antigua Fábrica de Artillería, au n° 58 de l’av. Eduardo Dato. Elle présente quelque 200 documents, photographies et objets à travers lesquels revit l’histoire de la famille Machado, depuis le grand-père, Antonio Machado Núñez, médecin, zoologue et botaniste ; la grand-mère, Cipriana Álvarez Durán, peintre et écrivaine ; le père, Antonio Machado Álvarez, Demόfilo, grand folkloriste; les poètes et dramaturges Antonio et Manuel, et le peintre José. Préparée par Alfonso Guerra González, commissaire, et Eva Díaz Pérez, coordinatrice, et organisée par la Real Academia de Buenas Letras de Sevilla, la Fundación Unicaja et l’Instituto Fernán González de la Real Academia Burgense de Historia y Bellas Artes, cette exposition réunit pour la première fois les fonds machadiens de ces deux dernières institutions. Elle met notamment en relief les liens étroits qui unirent Manuel et Antonio, avec la claire intention, de la part des organisateurs, de « desmonta[r] definitivamente las razones extraliterarias que han mantenido separados en nuestra historia cultural a los hermanos Machado ». Après Séville, l’exposition sera présentée à Burgos (24 février- fin mars 2025), puis à Madrid (avril-fin juin 2025). Dans le très riche catalogue de l’exposition (451 pages), on trouve, outre un très grand nombre de photos et de reproductions de documents, un article d’Alfonso Guerra (« La verdadera muerte es el olvido »), un autre d’Eva Díaz Pérez (« Una saga intelectual en la encrucijada de España »), puis, sous la plume de cette dernière, en quelque 230 pages, l’histoire de la famille Machado, de Séville à Collioure et au-delà. Enfin, une ultime section, intitulée Nuevas miradas, propose 14 articles d’universitaires espagnols et français, consacrés pour l’essentiel à Antonio et Manuel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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